"Concept du web organique" d'un point de vue écologie

Publié le par hlakkache

A ce jour, l'écologie est encore utilisée comme un levier économique et non un nécessité de changement de notre business model de consommation. L'informatique est également un leader de la pollution, probablement dans le top ten. Ce qui est très dommage est que la "révolution de l'informatique" qui est connue pour être excessivement rapide, n'a pas adopté un modèle écologique dès 2000.

Effectivement, le marché est porteur car il est à ce jour l'élément que chacun veut et doit se doter, il est donc normal que lorsque les poches sont pleines nous commencions à penser avec civilité (ce qui peut être différent lorsque le ventre est vide).

En se posant les bonnes questions et en faisant les bons constats, on identifie des évidences :
  • l'utilisateur change de machine souvent pour plus de puissance en adéquation avec ce qu'ils souhaitent utiliser. Cependant il change de machine parfois que pour un seul vecteur d'évolution : carte graphique, processeur, type d'écran, OS ... en particulier dans le monde du portable ou changer une pièce est casiment impossible à ce jour. 
  • l'utilisateur change de batterie sur son portable car celle ci est fréquemment altérée en autonomie, alors que la raison de l'usure rapide est souvent le travail sur secteur en permanence engendrant une charge continuelle et donc une usure prématurée de celle-ci...
  • et beaucoup d'autres constats de ce type...

Dans "Web organique" réside la notion d'organique et donc de vivant. La vie organique présente la force de l'adaptation naturelle de l'espèce aux nouveaux milieux. C'est ce concept que doit inclure l'informatique et que porte de manière naturelle celui du "Web organique". Ma machine est similaire à un être vivant et il peut s'adaper à son nouveau milieu sans que j'ai nécessité à l'assassiner et adopter un nouvel animal de compagnie tout neuf et plus vif.

Il faut que ma machine soit pensée pour répondre à un cycle d'au moins 10 ans (vie moyenne d'un animal familier) afin de limiter les déchet associer. c'est à dire que pendant 10 ans l'objet sera tjrs maintenu à un bon niveau de performance.

Pour se faire sans limiter l'innovation, il faut :
  • prévoir dès le départ l'objet de manière modulable en proposant des sections pouvant se remplacer en mode PLUGnPLAY. je n'achète plus une nouvelle machine, par exemple : j'ugrade mon processeur seuleument et uniquement, et de plus, de manière simple : ejection du module processeur et remplacement par le nouveau ...
  • bâtir les modules de manière intelligente afin de permettre l'interaction avec de nouveaux composants, envisager un système de recyclage associé, mais surtout pensez à ce que celui ci soit pérenne si l'utilisateur en est satisfait, sa durée de vie est important pour éviter les rechanges injustifiés. 

Ce qui se propose naturellement semble inadapté au business, cependant, c'est évidemment faux puisqu'une fois le pas franchi, les opportunités et vecteurs de gain se présentent eux même de manière naturelle. Il exitse deux manière de faire du business : surfer sur une vague sans se soucier des conséquences en laissant les autres penser pour soi et/ou innover et ouvrir une nouvelle porte avec risque et intelligence. La seconde reste plus noble que la précédente  à chacun son choix  

Pour bâtir une machine capable de supporter des évolutions asynchrones, il est évident que sa conception relève d'un processus très complexe, mais bâtir la simplicité est, comme toujours, paradoxalement complexe c'est ce type de défis que l'humain se doit de relever.

Publié dans Concept et innovation

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